Une question existentielle
Est-il acceptable que Windows espionne ses utilisateurs ? Est-il normal que Gmail lise tous les emails de ses utilisateurs ? Est-il tolérable, qu’avec les dispositifs judiciaires extraterritoriaux Étatsuniens, vos données dans le Cloud soient à disposition de l’ami américain ?
Au-delà de l’espionnage des gens ou des entreprises « qui s’en fichent » car ils n’ont rien à cacher, Windows est un produit de mauvaise qualité et le Cloud est une infrastructure très coûteuse.
Nous vous proposons, à travers un accompagnement personnalisé, d’étudier ensemble votre dépendance aux GAFAM et de trouver des solutions pérennes pour recouvrer votre souveraineté numérique.
Sortie du Cloud
Un piège coûteux
Avant, il y avait des machines et des humains. Des serveurs informatiques et des administrateurs systèmes. Les ordinateurs étaient cajolés par des spécialistes bienveillants. Le ciel était bleu et les lendemains radieux.
Puis les nuages sont apparus, le Cloud a envahi l’horizon, accompagné de nuées d’influenceurs chantant que l’avenir était infonuagique et le coûteux administrateur système, un poste à abattre.
Avec le recul, la réalité est sensiblement différente. Le DevOps a remplacé l’AdminSys, mais en doublant son salaire, devenant un spécialiste au cadre limité, car la maîtrise d’AWS n’a rien à voir avec la maîtrise d’Azure.
Tout ça pour des coûts de fonctionnement élevés, une qualité de service quelconque et des performances médiocres pour le prix payé.
Un piège indiscret
Les principaux Clouds étant Étatsuniens, vous êtes assurés que vos données, quelque soit les garanties qui pourraient vous être promises, n’ont aucun secret pour l’ami américain.
Et si vous croyez que vos données ne l’intéresse pas, il se pourrait que vous ayez raison.
Vous n’avez rien à cacher, vos données sont inintéressantes, tout ira bien dans le meilleur des mondes.
Au pire, seules les IA affiliées se serviront de vos données confidentielles pour alimenter leurs neurones.
Après tout, il faut se décontracter, si votre postier examinait tout votre courrier, si votre voiture verbalisait toutes vos infractions, la vie serait tellement plus simple.
Un piège mortel
Une startup spécialisée dans le big data avait beaucoup de données dans le Cloud. Elle souhaita faire des économies sur ses factures d’hébergement qui augmentaient, au fur et à mesure que les volumes de données croissaient.
Un rapatriement de ses données en France, dans les datacentres d’OVH de Gravelines et Roubaix, fut étudié.
L’activité de cette startup avait généré une masse de données exceptionnelle. Ces données étaient sa valeur et sa raison d’être. La tarification du Cloud pour l’exportation des données se révéla inabordable.
Coincée entre des coûts d’hébergements intenables et une extraction de ses données hors de prix, l’entreprise fut contrainte au dépôt de bilan.
Il ne faut pas attendre d’être en difficulté pour découvrir les tarifications abusives du Cloud et, dans ce cas extrême, l’impossibilité de rapatrier ses données.
Après le Cloud vient la sortie
Le temps est un grand révélateur. Un mouvement de reflux est apparu. Les comptes ont été faits.
Mettre ses serveurs chez un hébergeur français ou européen, ou dans ses propres locaux, puis assurer la gestion du système d’information par un infogérant diligent, ne serait plus un réflexe du passé mais une preuve de bon sens, pour ne pas insulter l’avenir.
La plupart des services proposés par le Cloud sont transposables dans des serveurs économiques, avec une fiabilité et des performances supérieures. Pour une fraction du coût du Cloud.
Ces observations ont été recueillies parmi nos clients.
Consultez-nous pour une étude chiffrée sur la sortie de Cloud de votre entreprise et le retour à la souveraineté de vos données.
La souveraineté de vos données est l’indépendance de votre entreprise.

Sortie de VMWare
La contrainte devient une opportunité
VMWare, le leader du marché de la virtualisation, vient d’être racheté par Broadcom, pour 67 milliards de dollars.
Pour absorber un tel coût d’achat, la version gratuite a été supprimée1Supprimée en février 2024, elle vient d’être rétablie en avril 2025, démontrant les limites de la stratégie coercitive de Broadcom, les licences VMWare ont souvent été multipliées par quatre et la nouvelle politique de vente supprime les licences perpétuelles, pour lui substituer une licence par abonnement, bien plus lucrative.
Tous les accords de partenariat de VMWare ont été abrogés et les nouveaux contrats exigent un chiffre d’affaire minimum de 500 000 dollars. Dans le même temps, plus de 3000 employés de VMWare ont été supprimés, afin de raboter les dépenses, au détriment du service.
Ce rachat et ses conséquences sont typiques d’une offre commerciale où l’avenir n’est jamais assuré et aucune prévision ne peut être faite. Soudainement, les conditions commerciales changent drastiquement et les coûts de licence deviennent rédhibitoires.
Nous remplaçons VMWare par Xen, l’hyperviseur libre2Qui a assuré le succès d’Amazon Web Services en mode PVH haute performance.
Selon les observations de nos clients, par rapport à une instance Amazon EC2 comparable, nos instances Xen utilisant le mode PVH sont 2 à 3 fois plus véloces.
La nécessité de remplacer VMWare n’est plus une contrainte. Avec Xen, elle devient une opportunité !

Sortie de Windows
Anticiper avec stratégie
Quitter Windows n’est pas anodin. Vous ne réalisez pas encore les économies (de temps, d’argent, de stress) que cette disparition va vous apporter.
Car, au delà des économies, vous allez augmenter la qualité de votre système d’information. Et cette augmentation de qualité n’a pas de prix.
Avant de vous éloigner des fenêtres, assurez-vous que votre système d’information n’est pas dépendant de ces ouvertures.
Vos logiciels sont-ils essentiellement des outils bureautiques ou de création standards ? Vous trouverez l’équivalent sous Linux.
Votre logiciel métier est-il un SAAS utilisable à travers le Web ? Votre sortie sera facile, n’importe quel navigateur Web sous Linux fera l’affaire.
Vous utilisez un logiciel métier qui doit obligatoirement être installé sous Windows ? Il est temps de trouver un équivalent en SAAS, utilisable à travers le web, car il en existe certainement un.
Utiliser des logiciels libres
Vous pouvez procéder par étapes. Avant même de sortir de Windows, remplacez vos logiciels habituels par des logiciels libres.
Les logiciels libres fonctionnent sous Windows, Mac et Linux. Ils sont généralement aussi bons et souvent meilleurs que leurs équivalents payants.
Leur utilisation est souvent plus facile et leurs interfaces ne changent pas d’une version à l’autre.
Trouveriez-vous normal que la pédale d’accélérateur des voitures soit tantôt à gauche ou à droite du pédalier ? Est-ce logique qu’en fonction des modèles, les leviers de vitesse aient la première tantôt en haut ou tantôt en bas. Est-ce normal que le frein à main devienne parfois un frein à pied ? Où qu’à cet emplacement, on puisse trouver également la commande pour passer en phare ?
L’interface des logiciels libres ne change pas.
Le format des fichiers des logiciels libres ne change pas.
Au fil du temps, votre utilisation des logiciels libres ne change pas.
Le temps que vous investissez dans leur apprentissage est pour la vie.
Depuis des siècles, un marteau ou un tournevis s’utilisent toujours de la même manière. Un logiciel n’est qu’un outil, c’est le prolongement de votre volonté. Un logiciel doit être aussi prévisible et fiable qu’un marteau.
Simplifiez-vous la vie. Offrez-vous des logiciels libres, c’est presque3Il faut compter le temps et/ou le coût de formation mais c’est un faible investissement qui vous sera rendu au centuple. gratuit.
Changer de système
Changer de système est très simple. Prenez une machine sous Windows, certainement un peu fatiguée, et installez Linux. En moins de temps que de réinstaller Windows, vous obtiendrez une machine avec une nouvelle jeunesse. Windows vieillit les machines, Linux les rajeunit.
Comme vous serez déjà familiarisé avec les logiciels libres, ce changement vous semblera anecdotique. Vous apprécierez la vitesse, la fiabilité et l’absence d’espionnage. Linux est un compagnon bien élevé, il respecte vos données et ne regarde pas ce que vous faites dans votre dos. Contrairement à Windows ou Mac, qui pillent votre intimité, Linux respecte vos données personnelles.
Votre comptable appréciera les dépenses informatiques en baisse et votre vendeur informatique préféré nous détestera.
On ne peut pas plaire à tout le monde.